Comportementaliste, technicienne des relations homme- animal, médiatrice entre l'animal et la famille, spécialisée -chiens et chats. Comportements indésirables; conseils pour bien choisir son animal familier, devenir un bon maître, le comprendre ou rétablir une relation harmonieuse avec chien ou chat agressif, malpropre, destructeur, angoissé. Conseils.

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L'éducation d'un chien...

...est basée sur

l'apprentissage par conditionnement (réflexe conditionné - PAVLOV)

et sur

l'apprentissage renforcé par une récompense dit "apprentissage instrumental ou opérant" SKINNER

"..La satisfaction (...) engendre de façon quasi automatique la répétition du comportement à l'origine de la satisfaction." THORNDIKE

"Le principe d'un système de récompense consiste à toujours rétribuer un comportement souhaitable, mais à ne jamais récompenser un comportement indésirable (car) il y a toutes les chances pour qu'il se répète..." DODSON


l'observation, suivie de l'imitation d'un congénère adulte expérienté
est aussi un mode d'apprentissage bénéfique pour le chiot. Il est souvent utilisé par les bergers.

Maïs blond de laTour Saint Genin (Photo © F. GAUDRON)----

Il est souhaitable de bien choisir l'éducateur pour chiens en fonction
de la méthode d'éducation qu'il utilise
.

 

N'hésitez pas à vous rendre en spectateur à une séance collective avant de vous engager dans un club d'éducation.

 

En effet un chien doit recevoir une éducation "positive", en douceur, sans brutalité.
La méthode doit tenir compte :
- de l'âge,
- du tempérament et caractère,
- de la race,
- des possibilités d'apprentissage du chien.

L'apprentissage va créer chez l'animal des automatismes durables et utiles à une bonne entente avec son maître, automatismes nécessaires au chien pour son adaptation à la vie des hommes et une cohabitation agréable.

L'éducateur pour chiens montre aux maîtres la technique d'apprentissage des bases de l'éducation à savoir: les ordres.
Il permettra aussi au chien, de parfaire sa socialisation en travail de groupe.

Son rôle est donc complémentaire de celui du comportementaliste, qui lui, intervient au niveau des interactions entre le maître et son animal familier

 

 
Apprentissages de base : Les ordres
- assis et
- assis pas bouger

apprentissage utile pour :
- donner une récompense au chien.
- arrêter le chien lorsque le maître s'arrête.
- accueillir des invités à la maison....
- avant de traverser la rue, une route
- aborder d'autres personnes avec ou sans chien etc...
 


Maïs Blond de la Tour Saint Genin et Panache des Compagnons du Berger.
ordre à distance: Le maître est éloigné du chien
- couché
- couché pas bouger

souvent difficile à obtenir d'un chien très dominant
(signe de soumission au maître )

Utile pour
- calmer le chien, le reprendre en main.
- attendre le maître, s'arrêter.
- stopper son chien qui file...


ordre à distance : Le maître est éloigné du chien
- debout et
- debout pas bouger

utile pour
- arrêter son chien
- le faire lever lorsqu'il est couché ou assis.
- le placer...

Photos de Maïs Blond de la tour Saint Genin (Photo © F. GAUDRON)----
ordre à distance: Le maître est éloigné du chien
- marche au pied
...avec ou sans laisse

Utile en promenade, dans la ville et les lieux très fréquentés...

le maître promène son chien, pas l'inverse.
Le chien ne doit pas tirer sur la laisse qui est tenue souple.

- rappel


utile pour
- rappeler "aux pieds" le chien qui s'éloigne ou - en fin de promenade...

 

 

 

Ces apprentissages, pour être acquis, demandent de la régularité dans:

- la répétition,

- l'emploi des mêmes mots et gestes
Mais ces exercices ne doivent pas durer trop longtemps afin de ne pas lasser votre chien.

 

 

Surtout, ne l'abrutissez pas avec ces exercices pour en faire un robot ...
Laissez lui du temps pour jouer,
se dépenser, dormir et laissez lui une part de fantaisie
qui fera tout son charme.


Bien sûr, les apprentissages ne s'arrêtent pas aux ordres.

A la maison le maître mettra en place des interdits et les lois qui régissent la vie canine permettant à l'animal de trouver sa place dans la "meute humaine"



Maïs Blond de la Tour Saint Genin en éducation : L'absence du maître.
(Photo © F. GAUDRON)----

 

L'agility est un sport qui, pratiqué sans excès, passionne de nombreux chiens et maîtres. Il permet à l'animal de se détendre et de dépenser son énergie.
De plus, une complicité va naître entre le maître-"conducteur" et son animal familier.

 

 
Captain Cook de Lady Fontaine la Belle et sa maîtresse (Photo © M. C. DUBUS)----

 

 

 

Mes propres expériences en éducation canine.

J'ai quitté un premier club d'éducation car un des éducateurs voulait éduquer mon premier briard avec des méthodes violentes et sadiques : il voulait lui faire mal physiquement pour qu'il obéisse.
Deuxième expérience similaire avec mon dernier briard : dans un autre club un éducateur voulait "dresser" mon chien par la force et une contention violente dans un exercice de "coucher" alors que, contrairement à lui,
j'obtenais personnellement le résultat désiré par la douceur.

Heureusement, par la suite, j'ai rencontré une éducatrice qui pratiquait les méthodes que j'ai toujours préconisées : jeux, douceur et respect de l'animal en tant qu'être vivant qui a des émotions et une grande sensibilité
(très marquée chez le briard)
.

Vous trouverez ci-dessous un avis complémentaire.

 

 

Voici le texte de Laurence Bruder Sergent Comportementaliste, spécialiste des relations entre l’Homme et le Chien et Formatrice de comportementaliste

Mon avis sur les méthodes de certains professionnels du dressage.

Les méthodes utilisées par de nombreux professionnels en France, aux Etats-Unis, et ailleurs, que l'on peut voir sur des chaînes de télévision, sur youtube et partout sur le net, montrent des résultats si rapides que le public en est subjugué.
Je vous propose mon décryptage sur les méthodes employées.


Je précise qu’aucun acteur n’est visé sur sa personnalité, ce ne sont que les moyens que je commente ainsi que leurs répercussions sur les animaux.
C’est la violence, souvent physique, toujours émotionnelle, que les chiens subissent, qui rend les démonstrations aussi aisées. Après quelques minutes de traitement intensif, le chien est dans une sidération que l’on peut voir à l’œil nu, même pour les novices.
A force de contrer les comportements, contraindre, interdire, empêcher, forcer le chien à tolérer ce qu’il n’accepte pas au départ ou ne sait pas gérer émotionnellement et physiquement comme ses humains le voudraient, on le rend totalement amorphe, apathique, en état presque végétatif (sans réaction de vie, de joie ou d’excitation).
Par des séances de contention interminables, de maintien, de blocage du chien jusqu’à complète reddition, on arrive à un émoussement émotionnel, une disparition de la peur (qui est pourtant une émotion vitale), une suppression des réactions, une absence d’enthousiasme, une inhibition des initiatives, des troubles de la mémoire, de l’humeur, du comportement, une permanente détresse qui génère donc un calme constant, un électroencéphalogramme réduit à son minimum, bref, l’équivalent d’une « lobotomie » de l’animal.
Si vous vous intéressez à la question, je vous suggère de vous renseigner sur le syndrome de Klüver-Bucy, qui recense ces faits que l’on constate sur les chiens passés entre les mains de soi-disant utilisateurs de méthodes non violentes et énumère les répercussions possibles. Recettes non violentes ? Elles le sont. Il ne s’agit pas de coup porté au corps (du moins devant la caméra), mais au mental.
Il y a aussi les écrits de Jean Claude Barrey au sujet des pratiques utilisées avec les chevaux (du genre « équitation éthologique ») : je vous recommande le texte « soyons clairs » écrit en co rédaction en 2003 avec Nadège Miklas. Il traite surtout des méthodes employées avec les chevaux, mais il y a des ressemblances évidentes au sujet des pratiques commises sur les chiens.


Allez voir sur Youtube ce qu’un dresseur français (maquillé en éducateur comportementaliste) fait subir aux « chiens difficiles » en les retournant au sol et les maintenant jusqu’à relâchement musculaire, en leur crachant à l’oreille un chchchchchchch durant toute la séquence.
Vous comprendrez pourquoi il porte des gants !
Renseignez-vous sur le « submissive roll over » ou « alpha roll over »…c’est la méthode employée par ce Monsieur, et cautionnée par de nombreux « professionnels ».

Il y a aussi cette émission passée en 2004 sur TF1 présentant un "éducateur" mandaté par l’école vétérinaire de Maison Alfort pour régler les "problèmes de comportements des chiens"... à la force des bras. Vous constaterez que les résultats sont sans appel : sur les 3 chiens montrés, il y a 1 euthanasie, 1 abandon, 1 traumatisme.
En visionnant ces vidéos accessibles gratuitement sur le net, vous comprendrez pourquoi ces messieurs ressemblent à des armoires à glace, sont bardés de cicatrices, portent des gants, utilisent des colliers étrangleurs et des colliers électriques, parlent de hiérarchie, de dominance, de soumission, de loup alpha... et pourquoi leurs chiens ont la queue basse, les yeux éteints et les oreilles plaquées sur le crâne...Appréciez dans l’émission de TF1 « reportages » comment le chien est jeté violemment dans le coffre de la voiture après en être sorti sans autorisation (le chien ne recommencera sans doute pas …en présence du dresseur en tout cas).
Je pense, pour ma part, que la fin ne justifie pas les moyens, que certaines attitudes sont des maltraitances, des violences intolérables, inacceptables, que je ne veux pas cautionner.
Si l’on admet que l’Homme est l’espèce la plus intelligente, comment peut-on accepter de retourner à l’âge de pierres en ce qui concerne nos relations avec les animaux ?
La violence est le dernier refuge de l’incompétence, disait Gandhi. Alors pourquoi croit-on encore en 2010 qu’il n’y a que par la force que l’on obtient la coopération d’un chien ?
Nous sommes pourtant en mesure, si nous le voulons, de signifier aux chiens par nos comportements qu’ils n’ont pas le pouvoir de nous mettre en colère, que nous ne cèderons pas à leurs agitations, que nous restons calmes, que nous sommes inflexibles et ne nous laissons pas modifier par eux.
Veillons d’abord à nos propres attitudes, avant de vouloir imposer aux chiens de bien se comporter. C’est cela qui nous grandit, pas la soumission de l’autre par la manière forte.
Je l’ai souvent écrit, c'est tellement plus facile de mettre l'autre à terre, selon la loi du plus fort, plutôt que d'essayer de le comprendre.
Mais comprendre demande des efforts...


Notre chien, notre meilleur ami (le sommes-nous pour lui ?) ressent des émotions, la douleur, la peur. Et communique.
Je pense que la force physique ne doit pas primer sur l'intelligence.
Vous savez dans quel camp je me trouve : celui de "l'effort", pas "les forts".

Laurence Bruder Sergent


 

Article dans :

 

MOLOSSES News Hors série n° 2 de mars 2003, p.76 à 80
Comportementalistes : ils ont des solutions
ÉDUCATION: UN PEU DE BON SENS
Aucun doute au jourd'hui sur l'intérêt, pour l'homme, de partager sa vie avec un chien. 'Mais attention aux dérapages possibles de la relation. Voici deux conseils informez-vous au plus tôt auprès de proFessionnels, p aur mieux comprendre l'animal, et optez pour une éducation " bon sens ". De nos jours, le chien partage notre appartement, nous suit au restaurant et au bureau. Il faut donc qu'il soit " bien élevé " pour être accepté et aimé dans notre société. Or, les bonnes manières ne sont pas naturelles pour lui : on doit les lui enseigner, et cela peut se faire de manière tendre, ludique, mais ferme. Même s'il apprécie les canapés, il n'a pas oublié ses origines de loup et l'esprit de meute, dont vous faites à présent partie, avec ses règles et ses limites. A vous d'apprendre à tolérer certaines petites manifestations et de les canaliser afin qu'elles ne deviennent pas gênantes.

N'oubliez pas qu'il grandit très vite; mieux vaut stopper, dès l'arrivée du chiot, ce qui sera interdit à l'âge adulte. Voici quelques exemples: - le fouilleur de poubelle sera tenu en échec si vous utilisez un modèle avec couvercle hermétique; - l'aboiement est sa manière de s'exprimer: va pour un " ouafouaf " joyeux au départ en promenade, mais plus, c'est inutile et vite invivable - la fête est un grand classique qui attendrit, fait rire et parfois agace beaucoup. Petit, le chien griffe les jambes ; plus grand il saute sur les visiteurs ou met son nez sous la jupe des dames, comme il le ferait avec un congénère. Deux chiens qui se rencontrent s'inspectent en effet la truffe et les parties génitales tout naturellement; lui expliquer que ces joyeuses coutumes n'ont p as cours chez les humains serait hasardeux, question de " bon"


Karine VERMOT-GAUD et Jacqueline AMIGUES

 

 

 

Le langage dans la relation homme/chien, homme/chat

 

Le langage est l'outil de la communication,

il permet :

Les signaux ou codes de toutes sortes servent à être compris de l'autre, et à le comprendre. Ils sont plus ou moins riches chez les espèces sociales mais existent aussi chez les espèces privilégiant le mode de vie solitaire.

 


" On dit qu'un animal a communiqué avec un autre animal, quand on peut démontrer qu'il a influencé le comportement de ce dernier.
"

Dictionnaire du comportement animal D.McFarland
.



L'homme possède le langage parlé constitué de mots qui sont des symboles. En même temps ou hors ce langage articulé il utilise le microdiscours appelé aussi langage analogique. Le langage non verbal est constitué de gestes ( la gestique), d'attitudes, d'expressions faciales, de mouvements de tout le corps ou d'une partie seulement, du regard etc. Le paralangage qui ressort dans les intonations de notre voix ou dans le rythme des mots, relève généralement de l'inconscient. Il est donc très important que ces langages soient en accord avec le message (congruence) afin de le renforcer.


Big Mama de la Combe d'Orvaz
(Photo © F. GAUDRON)----

Dans le cas de discordance dans les messages émis par l'humain, l'animal ne percevra que le message non-verbal. Si le message émis par l'homme est ambigu et qu'il change d'une fois sur l'autre, l'animal va être déstabilisé et gagné par l'anxiété.

Le maître qui souhaite bien communiquer avec son animal devra commencer par apprendre le langage de celui-ci.

 

Comment nos chats ou nos chiens communiquent-ils entre eux ?

Sans le langage des mots, l'animal va utiliser le non verbal qui s'appuie sur leurs sens très développés. Ils utilisent : leur vue, leur odorat, leur goût, leur ouïe et leur toucher. Tous les messages utilisés reflètent leur état émotionnel, l Les messages visuels : Ils sont très nombreux car toutes les parties du corps sont utilisées. Ils se complètent pour mieux indiquer ce que l'animal souhaite ou ressent.
Ils s'expriment avec :
Les messages auditifs sont très pratiques pour communiquer à distance. Le chien utilise toute une panoplie de vocalises : Le gémissement, le glapissement (jappement), l'aboiement et ses variantes comme l'aboiement- grondé, l'aboiement - hurlé, l'aboiement - jappé, l'aboiement étouffé, le toussotement, mais encore les grognements de satisfaction, le grondement, le hurlement, le claquement des dents et le halètement.
Le chat emploie lui aussi des vocalises : le ronronnement, le murmure, les miaulements qui se modulent selon ce qu'il veut exprimer. Ils sont des sortes de voyelles allant du miaou au "mrê" murmuré. Il possède aussi des sons de forte intensité comme : les cris, les sifflements - les crachements - les grondements - les feulements- les pleurs-

 

Les messages olfactifs : Les phéromones sont de puissants messagers. ( Phéromones d'après Karlson et Lüscher 1959... est un produit chimique, ou un ensemble de produits chimiques, sécrété à l'extérieur du corps et qui, lorsqu'il est reçu par un individu de la même espèce, provoque une ou plusieurs réactions spécifiques.)
C'est dans les dépôts d'urine ou les fèces que les animaux relèvent l'identité du " marqueur ": âge, état de santé, période de chaleur pour les femelles. Ils les utilisent aussi pour délimiter leurs territoires ( chez le chien c'est surtout le dominant qui marque, chez les chats le mâle entier).
Le marquage peut s'effectuer aussi par griffades ( du sol pour le chien, d'arbres ou murs pour le chat ) et par frottement des parties du corps.
Goût et odorat sont solidaires surtout chez les félins qui possèdent dans le palais, une cavité nommée organe de JaKobson ou voméronasal qui leur permettent de " goûter " les odeurs diffuses dans l'air surtout lors des chaleurs d'une chatte. La grimace produite à ce moment est appelée " réaction de Flehmen "…


Chiots d'Eidriss de la Maison de Suzie
(Photo © A. BALLAN)----(voir liens)

Les messages tactiles
sont les premiers messages de communication entre la mère et ses petits.

Le " grooming " ou léchages mutuels renforcent les liens de la meute canine ou de la société de chats.
Le mâle exprime sa préférence pour une femelle en se frottant contre elle, la mordillant ou la léchant.



Le chien, animal grégaire, apprend dès son plus jeune âge les règles de la hiérarchie. Dans la nature le loup, ancêtre de notre chien, teste la soumission de son louveteau. Si le petit ne se soumet pas, il est dangereux pour la meute et donc il l'élimine.
Les règles de soumission et de dominance sont donc primordiales pour notre chien, à nous de les décrypter.
Le chat plus indépendant évite le plus souvent ses congénères ce qui réduit les affrontements, il préfère fuir ou gérer le territoire de chasse en le visitant à heures fixes. Dans l'alimentation en commun il n'y a pas d'ordre hiérarchique.

 

…..et avec nous ?


Deux espèces très différentes cohabitent
( homme/chien ou homme/chat).

Il est donc nécessaire qu'elles se comprennent. Nos animaux familiers cherchent à communiquer avec nous. Ils utilisent le langage de leur espèce.
Il est donc très important que le maître connaisse le mode de communication de son animal, les messages qu'il nous envoie afin de lier avec lui une relation satisfaisante.
Les incompréhensions de langage sont sources de problèmes.

Ils inventent parfois un langage qui leur est propre et qui devient un rituel si le maître répond à sa demande ( exemple Big-Mama, chienne bergère, tire sa gamelle sur le carrelage lorsqu'elle est vide, je la remplis d'eau…..Elle réitère ce comportement chaque fois qu'elle a soif ).
Ces codes particuliers soudent la relation du maître et de son animal.
L'animal cherche à déceler nos intentions et nos émotions à travers nos attitudes, nos expressions du visage de la main mais aussi à travers nos odeurs. Un chien sait repérer une personne qui a peur dont les mains sont moites et dont le coeur bat plus vite…il interprète aussi nos intentions selon l'intonation de notre voix et la conviction de nos ordres.
Le chien est excité par les voix aiguës et les débits rapides.
Quant au chat il aime les voix douces et plus hautes des femmes.

Les animaux interprètent nos déplacements dans leur rythme et leur vitesse, notre attitude corporelle dans la position du corps, torse bombé épaules qui le surplombent, notre regard qui le fixe etc.

 

…chat et chien ?
Entre chien et chat vivant sous un même toit un dialogue peut s'instaurer bien que leur langage soit différent ; ils utilisent déjà leur langage commun comme la rencontre " nez à nez " avec flairage.
" Baby petit chat abandonné est venu seul à la maison. Virus, chien briard, l'a tout de suite adopté, il le suivait partout, le léchait sur le bout du nez, les yeux, les oreilles. Lorsque Baby manquait un saut Virus le poussait avec son nez, lui permettant d'atteindre son but.
Il était toujours à le suivre et le cherchait quand il ne le voyait pas. Big-Mama, la chienne, est arrivée
Baby - Big-Mama de la Combe d'Orvaz et
Virus du Clos Guillaume en bas du mur.
(Photo © F. GAUDRON)----
bébé en même temps que le chaton, elle jouait avec lui. Sur le dos, elle pédalait, pour pousser Baby qui grattait son poitrail.
Big-Mama imitait même le chat en montant sur la murette derrière lui."

Quant à Maîs, berger de brie, il n'avait jamais vu de chat. La cohabitation s'est bien passée avec du temps et de la patience. Minoux, chat déjà familiarisé aux relations interspécifiques (autres espèces), a fait toutes les tentatives d'approche; D'autre part les maîtres ont fait en sorte que la cohabitation se fasse en douceur. (voir généralités)
" Bien qu'ils n'aient pas le même langage ces deux espèces communiquent entre elles par des moyens qui leurs sont propres, mais aussi qu'ils inventent. (Comme ils l'ont fait avec le maître.)
Baby et Virus du Clos Guillaume
(Photo © F. GAUDRON)----
On remarquera très souvent que c'est le chat qui occupe pour le chien, la place de dominant ; il circule librement, vient sur les genoux du maître et choisit sa "tanière" en hauteur. Il va même jusqu'à déloger le chien qui s'exécute.
Pour le chien, ces signes sont ceux de la dominance. La relation affective que l'animal familier va lier avec ses congénères comme avec toutes les autres espèces, sera fonction :
- de sa bonne identification avec son espèce,
- des contacts inter-spécifiques qu'il aura eus lors de la socialisation,
- et de l'attitude du maître avec ces autres espèces. "

 

Texte de F.GAUDRON ( Extraits de mon mémoire : Un animal de compagnie, chien, chat, Pour qui ? Pour quoi ? Où ? Comment ? )

 

 

Quelques attitudes ou mimiques

 

CHIEN
CHAT

Attitude agressive

Expressions faciales d'agressivité
Dominance: pose sa patte sur le garrot du soumis

Attitude amicale


Dominance: chevauche le soumis
( différent de l'attitude sexuelle)


Rituel de bonjour :
se frotte dans les jambes du maître ou de l'arrivant pour déposer sa propre odeur

Dominance :
pose sa tête sur le dos du soumis ou le mordille sur le sommet de la tête

Expression de peur :
Oreilles couchées "en casquette"



Attitude normale

Chat détendu - Bien-être :
ferme les yeux à demi


Rituel de rencontre " nez à nez "


Rencontre phase 2- Rencontre chiot/adulte
le chiot lèche l'adulte à la commissure des lèvres

Pupilles dilatées :
grande émotion, peur ou panique


Posture de soumission passiive

Posture défensive: Prêt se défendre

2 postures de soumissions actives

Gros dos : poil hérissé =
expression de peur

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----------------------------------Invitation aux jeux


Jeux

Expression de la queue : Menace